Stellantis se donne les moyens de son ambition, en assurant la transformation volontariste et agile de l'ensemble de son appareil industriel en France, pour faire de ses sites les champions de la mobilité électrique de demain..
Avec l'arrivée de Mercedes-Benz au capital d’ACC à part égale avec Stellantis et TotalEnergies, les partenaires ont annoncé leur volonté d'accélérer leur développement. Douvrin sera ainsi la première des gigafactories d’ACC.
Hier leader de la production de moteurs thermiques, le pôle de Trémery-Metz sera demain un leader en France des groupes motopropulseurs électrifiés en disposant dès 2024 d'une capacité annuelle de 1,1 million de moteurs électriques grâce à deux nouveaux projets mis en œuvre via la JV Emotors et de 600 000 boîtes de vitesses électrifiées produites via la JV e-Transmissions.
Le site de Charleville continuera d'accompagner Trémery dans la transition énergétique en réalisant le carter de la prochaine machine électrique affectée à ce dernier.
Après avoir fabriqué depuis un siècle des pièces pour le matériel agricole, puis des pièces automobiles dont des carters moteurs pour différentes marques automobiles, la fonderie de Sept-Fons ambitionne de se spécialiser dans la fabrication d'éléments de freinage.
Le site de Valenciennes pour sa part fabrique les réducteurs de vitesses ‘RG’. Produits depuis 2019 sur le site, ces réducteurs de vitesse sont associés aux moteurs électriques fabriqués en France et équipent l’ensemble des véhicules électriques de Stellantis. 200 000 réducteurs ont déjà été produits et de nouvelles lignes de production ont été installées cet été ; une nouvelle augmentation capacitaire portera la production annuelle « RG » à 820 000 par an.
Le site de Caen produit les composants de châssis et transmissions des véhicules électrifiés, alors que l’usine mécanique de Mulhouse produit les trains arrière pour les véhicules hybrides rechargeables du groupe assemblés à Rennes, Mulhouse et Sochaux.
Les usines terminales de Stellantis basées en France sont également embarquées dans cette accélération de la production de véhicules électrifiés :
Hordain, dans les Hauts de France assure déjà 24 % de sa production en motorisation électrique. Le site qui produit des véhicules utilitaires pour les marques Peugeot, Citroën, Opel et Toyota en produira à l'avenir pour la marque FIAT.
Poissy, assemble actuellement les versions électriques du DS 3 CROSSBACK et de l'Opel Mokka sur la même ligne que les versions thermiques de ces deux modèles.
Mulhouse assure actuellement le lancement industriel de la toute Nouvelle Peugeot 308 en version berline et SW avec leurs versions hybrides rechargeables. Mulhouse continue de produire chaque jour les versions hybrides des Peugeot 508 et 508 PSE et de DS 7 CROSSBACK.
Rennes, qui assemble aujourd’hui la version hybride de la Citroën C5 Aircross se verra confier sa remplaçante en version électrique, basée sur la future plateforme Stella Medium.
La plateforme Stella Medium, l'une des quatre plateformes électriques annoncées par Stellantis, est actuellement en cours de développement sur le site de Sochaux, où elle sera lancée industriellement dans le nouvel atelier de montage dans le cadre du projet Sochaux 2022. Elle équipera demain en première mondiale le remplaçant du Peugeot 3008.
Stellantis, constructeur responsable, anticipe les effets de la transition énergétique en affectant de nouvelles activités aux sites qui étaient jusqu'à présent les plus dépendants du moteur thermique.
Ces transformations sont portées par une co-construction avec les organisations syndicales du groupe, et feront l'objet de plans de formation ambitieux.
Les sites concernés bénéficient également de l'aide des collectivités des Régions Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand Est, Hauts de France, Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France et de leurs agglomérations respectives.
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